Tu as probablement déjà dû vivre ce moment où tu te sens mal, pour une raison ou pour une autre, et que la personne à laquelle tu te confies fait l’une de ces 9 choses qui ne t’aide absolument pas..!

Alors si toi, tu as envie d’être un « vrai » soutien pour tes proches (ami.e qui vient de se faire larguer, enfant triste à cause d’une dispute à l’école, parent qui se sépare, se fait virer de son travail… ou plus grave…), lis cet article jusqu’au bout !

Voici les 9 « travers » à remplacer par ces 9 nouvelles habitudes !

Et en BONUS, à la fin de cet article, la formule magique en 3 POINTS pour être un SOUTIEN AU TOP pour tes proches !

Réflexe, habitude : « Ah laisse-moi deviner ! Ah mais moi aussi ça m’est arrivé avec untel… quand je, je, je, moi, moi, moi…blablabla ! »

Ressenti potentiel de l’autre : je ne compte pas, je ne suis pas important.e, elle.il s’en fiche

• La plupart du temps quand quelqu’un te sollicite parce qu’il.elle va mal, ce dont il a le plus besoin c’est de « déballer », de « vider son sac ». Ceci est d’ailleurs un bon moyen de rationaliser, de mettre de l’ordre dans ses idées.
• Mais pour ça, encore faudrait-il que tu l’écoutes !
• Ecouter = laisser parler, s’exprimer, laisser la place à l’autre. Et donc, ne pas intervenir, interrompre, finir les phrases à la place de ton interlocuteur.rice.

Remplace par : L’ECOUTE ACTIVE

• Nouvelle habitude : pas de mot mais des actes !
• Le regard soutenu, les hochements de tête, ou tenir la main par exemple… sont les signes que tu écoutes, que tu es pleinement présent.e

• Réflexe, habitude : « Laisse, je vais gérer ! Je vois bien que tu ne t’en sors pas… Je m’en occupe…, je vais lui parler à ta place…»
• Ressenti potentiel de l’autre : « je ne sais pas faire, je ne suis pas capable de gérer ma vie… »

Pour commencer, il est important de se dire que tu n’es pas un.e sauveur.se qui va aider cette personne et trouver la solution à son problème ! Sinon tu l’enfermes dans une position de victime ! Inconsciemment, elle peut percevoir, de fait, qu’elle n’est pas capable de s’en sortir seule.

Remplace par : LA CONFIANCE

• Nouvelle habitude : « qu’en penses-tu ? Comment vois-tu les choses, les ressens-tu ? Qu’as-tu envie de faire ? Quelle solution envisages-tu ? »
• Cette personne proche de toi, a la faculté de trouver elle-même la solution à son problème, la sortie… Car elle est la seule à avoir tous les tenants et les aboutissements de son histoire.
• Tu peux t’intéresser à la théorie du Triangle de Karpman si tu te reconnais dans ce rôle de sauveur.se et/ou de victime

Ecoute tout de suite la visualisation #MONBIENETRE

Réflexe, habitude : « Oohhhhlala ma.mon pauvre ! C’est horrible ce qu’il t’arrive ! Comment t’es dans la mer** !  J’aimerai pas être à ta place ! »

Ressenti potentiel de l’autre : mon problème est pire que ce que je croyais !

• Il se peut que ce soit ta première réaction, comme un réflexe ou alors des phrases toutes faites pour combler un silence qui te gêne.
• C’est dans ces circonstances que tu peux dire des choses sans intérêt pouvant même être blessantes, jugeantes.
• Et évidemment ça n’aide en rien, bien au contraire !

Remplace par : LE SILENCE !!!

• Nouvelle habitude : RIEN, NADA, WALLOU ! CHUT !
• C’est bien le silence ! Il est nécessaire et bénéfique pour cette personne qui peut ainsi avoir le temps de réfléchir à ce qu’elle vient de dire.
• Le silence permet à la personne de se recentrer sur ses ressentis et émotions, d’en prendre conscience

Réflexe, habitude : « Ah bah voilà ! Depuis le temps que je te le dis…, je t’avais prévenu… En même temps, c’est pas étonnant… Tu n’as que ce que tu mérites »

Ressenti potentiel de l’autre : culpabilité, je suis nul.le ou je ne lui parlerais plus de rien

• C’est fou comme notre cerveau et notre ego aiment avoir raison ! Ça nous fait du bien. Mais là ce n’est pas le moment !
• Ce genre de phrases assassines peuvent te permettre de te valoriser et donc de te sentir mieux pour un court instant. Mais la personne en face prend cher ! Aller double dose de mal-être pour elle !
• Alors certes, c’est « humain », mais il est important de dépasser ces mécanismes égotiques, d’en prendre conscience pour soutenir la personne proche.

Remplace par : LA BIENVEILLANCE

• Nouvelle habitude : « Je suis là…, Tu peux compter sur moi… »
• N’oublie pas qu’il s’agit face à toi d’un.e être humain.e que tu aimes à priori et pour lequel, laquelle tu souhaites le meilleur
• Si tu te reconnais dans ce travers, cette habitude, peut-être as-tu besoin de reconnaissance et d’estime de toi… Le coaching et la sophro sont là pour t’accompagner 😉

Prends RDV pour 1h de Coaching maintenant !

Réflexe, habitude : « Alors moi si j’étais toi…. Je ferais…, je dirais… Tu devrais faire ceci ou cela… »

Ressenti potentiel de l’autre : ça ne me parle pas du tout, je ne sais pas de quoi j’ai besoin…

• On évite de se projeter à la place de l’autre car, de toute façon, on n’y est pas ! On n’a pas son vécu, son caractère, son expérience, ses schémas, ni ses besoins… Donc, personne n’est apte à se mettre à la place de personne
• Tu risques de projeter tes propres ressentis et de ne pas être objectif.ve
• Ça risque d’embrouiller la personne que tu souhaites accompagner en l’éloignant de ses propres besoins

Remplace par : FAIRE MIROIR

• Nouvelle habitude : « Comment tu vis cette situation ? Comment tu te sens ? Qu’est-ce que tu as envie de faire… De quoi tu as besoin… ? Qu’est-ce que toi tu en penses ? »
• La renvoyer constamment à ses propres ressentis et besoins pour qu’il.elle trouve sa propre solution, celle qui lui convient le mieux

Réflexe, habitude : « Oh mon Dieu mais c’est horrible ! Je ne vais plus en dormir de la nuit ! Alors là tu m’as achevé.e, franchement j’avais pas besoin de ça ! »

Ressenti potentiel de l’autre : Culpabilité. Mon dieu je suis un monstre, je lui fais du mal en lui racontant ça !

• Projeter, exprimer tes propres angoisses, tes peurs, ton stress ne va qu’en rajouter à son propre compteur…
• T’approprier le problème de l’autre ou son état et donc en rajouter avec tes propres émotions ne l’aide en rien. Bien au contraire ! La personne, déjà mal, risque de culpabiliser de te « faire souffrir ».
• Lorsque qu’une personne vient te parler de sa « problématique », cela la concerne d’abord et surtout. Et que ce soit quelqu’un de très proche ou non, y compris tes propres enfants ! Et je dirai même surtout tes propres enfants !

Remplace par : LA COMPASSION

• Nouvelle habitude : « Je comprends que ce soit difficile… Comment je peux t’aider ? De quoi tu as besoin ? »
• Compatir c’est reconnaître la souffrance de l’autre, l’accueillir avec bienveillance. Ce n’est pas prendre la souffrance de l’autre !
• Bien sûr il ne s’agit pas de t’oublier (Lire le 10. ET TOI LA-DEDANS ?!)

Ecoute tout de suite la visualisation #MONBIENETRE

Réflexe, habitude : « Oh mais 1 de perdu.e 10 de retrouvé.es », « Mais c’est pas si grave, ya pire dans la vie ! T’en verras d’autres ! »

Ressenti potentiel de l’autre : c’est pas grave ce que je vis, je ne suis pas légitime, je ne suis pas important.e

• Peut-être trouves-tu que son « problème » n’en est pas un, ou que ses émotions sont disproportionnées. Peut-être parce que les adultes ont réagi comme ça avec toi lorsque tu étais enfant… Mais ça, c’est une autre histoire !
• Aujourd’hui, cette personne proche de toi vit cette situation avec difficulté et éprouves des émotions qui la dépassent sans doute. Elle sollicite ton humanité !

Remplace par : L’HUMOUR !

• Ne peut fonctionner que si, les ingrédients 1 et 2 que tu trouveras plus bas, ont été dispensés au préalable
• Il se peut que ce soit effectivement la meilleure arme pour dédramatiser la situation et sortir de la colère, de la tristesse…
• Tout comme la compassion, l’humour ne s’apprend pas. A chacun d’y aller par petite touche, selon sa sensibilité et avec respect pour l’autre.

Réflexe, habitude : « Alors, t’en est où ? Tu veux que je te présente quelqu’un ? Alors il.elle a recommencé à t’embêter ? Qu’est-ce que t’as dit ? Qu’est-ce que t’as fait ? » (dans la répétition)

Ressenti potentiel de l’autre : Ça va beaucoup mieux pourquoi elle.il me reparle de ça ! Je suis maintenant associé.e à ce « problème »

• Inutile de l’appeler tous les jours pour savoir où elle.il en est… Montrer ton intérêt et ton implication oui, bien sûr, mais sans l’étouffer non plus.
• Peut-être qu’au moment où tu vas lui remettre ce « problème » en tête, il.elle sera justement en train de retrouver de l’espoir, de l’énergie, de prendre du recul. Lui rappeler à ce moment-là pourrait le.la plomber à nouveau.

Remplace par : LA DISPONIBILITÉ

• Nouvelle habitude : « si tu as envie ou besoin je suis là, n’hésite pas. »
• Lorsque la conversation, l’échange se termine, lui rappeler que tu es là pour elle.lui, que tu restes à son écoute s’il.elle a besoin de parler, d’un câlin ou juste d’une présence même sans en reparler.
• Peut-être que, quelques jours plus tard ou le lendemain, tu peux envoyer un message pour dire que tu es là et que tu penses à elle.lui et demander éventuellement comment elle.il se sent.

Réflexe, habitude :  « Avec tout ce que j’ai fait pour toi ! Même pas un merci, si j’avais su… Moi j’étais là quand tu avais besoin de moi et toi… »

Ressenti potentiel de l’autre : culpabilité, incompréhension… il.elle a fait tout ça pour que je me sente redevable, pour se valoriser… (là en vérité on s’en fout de ce que l’autre pense !)

• Ce qui compte, c’est de ne pas t’enliser toi-même dans des émotions de colère ou d’amertume qui ne te serviront pas, au contraire.
• Quoi qu’il arrive, n’attends rien de ce soutien, de cette écoute que tu as pu apporter. Tu n’as pas besoin d’attendre un merci ou de la reconnaissance pour cette action qui devrait être naturelle.
• N’oublie pas que cette personne, dans cette situation, même si elle le pense probablement fortement, est trop préoccupé.e mentalement et/ou physiquement pour penser à te remercier, au moins dans l’instant.
• Et tu ne l’as pas fait que pour cette personne et sa reconnaissance, tu l’as fait aussi pour toi.

Remplace par : GRATITUDE

• Développer cette bienveillance envers les autres, t’aide aussi à devenir de plus en plus bienveillant.e et respectueu.x.se envers toi-même. Cela habitue ton cerveau à procéder de la même manière pour toi.
• Tu peux être reconnaissant.e envers toi-même d’avoir su soutenir cette personne de la sorte ! Oui, tu peux être fièr.e de toi et te remercier toi-même ! 😉
• Nouvelle habitude: « Merci à moi-même d’avoir soutenue cette personne ! J’ai assuré comme une bête !

• Pour autant, ne néglige pas tes propres émotions. Peut-être cet échange t’a-t-il ébranlé.e puisqu’il s’agit d’un.e proche.
• Lorsque tu ne seras plus en présence de cette personne, prends le temps nécessaire pour accueillir ce que tu ressens suite à cet échange. Tu peux notamment écrire ce que tu ressens ou écouter l’accompagnement audio « #MESEMOTIONS » ou encore faire une séance d’EFT.
• Si non, fais appel à un proche qui aura lu cet article ! 😉

Le trio gagnant pour désamorcer un état émotionnel enfermant un.e proche :

1. Ecouter (écoute active, laisser la place, silence…)
2. Compatir (bienveillance, compassion, compréhension…)
3. Relativiser / Désamorcer (humour, prise de recul, légèreté…)

Cette étape est probablement la plus difficile à mettre en place. Il est important d’être subtil.e. Il ne s’agit alors pas de minimiser son problème, sa situation, ni d’être lourd.e.

Le but ici est d’accompagner la personne complètement empêtrée, ensevelie dans ses émotions, dans son « problème » à prendre du recul, à relativiser pour trouver ses propres solutions.

(sortir du cerveau limbique = émotions, pour aller vers le cortex préfrontal = rationalisation, solution, action)

Si ça te plait et que tu excelles dans cet art, tu as probablement des talents de thérapeute ! 😉

Si cet article t’a paru intéressant, s’il t’a fait du bien, n’hésite pas à le partager à tes proches pour diffuser le mieux-être dès maintenant ! 😉 

Tu peux aussi t’abonner à la newsletter PRETAPENSER pour recevoir les prochains articles. A bientôt !

Emilie